La vitamine D est connue pour avoir un bénéfice sur notre santé en régulant nos taux de calcium et de phosphate, permettant ainsi de conserver la qualité de nos os et de nos dents. Une nouvelle étude suggère que pour les personnes atteintes de la maladie de Parkinson, la vitamine D peut également aider à prévenir ou à retarder l’apparition de troubles cognitifs ainsi que les symptômes dépressifs.
Selon la Fondation de la Maladie de Parkinson, environ 60% des seniors malades de Parkinson souffrent également de dépression, et l’équipe de recherche, menée par le Dr. Amie L. Peterson, de l’Université de la Santé et des Sciences de l’Oregon, aux Etats-Unis, affirme que près de 30% d’entre eux présentent également des troubles cognitifs ou des symptômes de démence.
Selon les conclusions de leur étude publiée dans la revue Journal of Parkinson’s Disease, les chercheurs précisent que des recherches antérieures avaient déjà démontré que la vitamine D semblait jouer un rôle important dans le système nerveux central, et aidait à la stabilisation et au développement neurologique de la fonction mitochondriale.
Avec cette base de connaissances, les chercheurs ont décidé d’examiner comment la vitamine D affectait la déficience cognitive et l’humeur sur 286 patients atteints de la maladie de Parkinson.
Tous les patients ont été évalués sur leur fonction cognitive globale, la mémoire verbale, la fluidité verbale sémantique, la fonction exécutive et la dépression. Les chercheurs ont également mesuré leur taux de vitamine D.
Les chercheurs ont constaté que 225 patients présentaient des symptômes de démence. Pour tous les patients, ceux qui avaient les niveaux les plus élevés en vitamine D étaient mieux à même de se rappeler les noms et se souvenaient plus vite de certains éléments de tests effectués.
Cependant, en divisant les participants en un groupe atteint de démence et l’autre non, les niveaux les plus élevés en vitamine D ne sont apparus que pour les malades atteints de Parkinson, améliorant la fluidité et l’apprentissage verbal.
Commentant ces résultats, le Dr. Peterson explique que « le fait que la relation entre la vitamine D et la concentration de la performance cognitive semble plus importante dans le groupe des non-déments suggère qu’une intervention précoce, avant l’apparition de la démence, pourrait être une solution efficace pour lutter contre la maladie de Parkinson ».
Les chercheurs ont également constaté que des niveaux plus élevés de vitamine D semblaient améliorer les symptômes de la dépression chez les sujets qui n’étaient pas atteints de démence.
Ils notent que des niveaux plus élevés de vitamine D chez les patients atteints de démence n’ont pas d’impact sur la dépression, pour l’ensemble des participants, n’influe pas sur la gravité de la maladie.
L’équipe de recherche souligne que leur étude présente néanmoins des faiblesses, car ils n’ont pas été en mesure des déterminer les effets pathogènes de la vitamine D sur la maladie de Parkinson, comme les n’impact de faibles niveaux de celle-ci sur les performances cognitives.
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