Vieillissement plus rapide avec une mauvaise alimentation et l’absence d’exercice
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Selon une nouvelle étude, une mauvaise alimentation et le manque d’exercice peuvent accélérer le vieillissement des cellules sénescentes, conduisant à une accélération de l’apparition de maladies et de conditions normalement observées chez les seniors.
Le surpoids concerne 1,4 milliard de personnes dans le monde (2009). Ce chiffre est appelé à progresser pour atteindre 3,3 milliards d’ici 2030.
L’obésité augmente le risque de maladie cardiaque, d’AVC, de diabète de type 2 et certains types de cancer, qui sont quelques-unes des principales causes de décès évitables.
Le Dr. Nathan LeBrasseur de la clinique Mayo, a voulu savoir si l’exercice pouvait empêcher l’accumulation de cellules sénescentes prématurées et le dysfonctionnement métabolique causé par l’alimentation rapide. Il a testé son hypothèse chez la souris.
Un groupe de souris a consommé une alimentation saine et un autre a été nourri à l’aide d’un régime « fast-food », composé de nourriture riche en graisses saturées et de cholestérol, ainsi que de boissons sucrées.
Les souris soumises au régime fast-food ont connu des changements malsains dans leur poids corporel. Leur masse graisseuse a presque triplé sur une période de 4 mois.
La majeure partie de la graisse s’est accumulée dans la partie médiane du corps, autour des organes internes, un phénomène déjà associé à un certain nombre de maladies liées à l’obésité.
D’autre part, lorsque ces mêmes souris ont commencé à pratiquer de l’exercice physique, leur santé s’est améliorée de manière significative.
La moitié des souris, quel que soit le régime, ont eu accès à une roue d’exercice.
Les deux groupes ont bénéficié de l’exercice, mais les souris du régime fast-food ont pris moins de poids corporel et de masse graisseuse que celles du même groupe sans exercice. Elles étaient également moins susceptibles de développer des cellules sénescentes.
Celles soumises au régime fast-food et qui n’ont pas exercé ont accumulé davantage de cellules sénescentes, lesquelles augmentent le risque de troubles cardiaques et de la fonction métabolique.
Ces résultats fournissent la preuve que la mauvaise alimentation et le manque d’exercice peuvent accélérer le vieillissement, non seulement à un niveau cliniquement observable, mais également à un niveau biologique et cellulaire.
Le Dr. LeBrasseur, également auteur principal de l’étude, a déclaré : « Certains d’entre nous pensent que le vieillissement est juste quelque chose qui arrive à chacun de nous et le voient comme une fatalité : Lorsque j’aurais 65 ou 70 ans, je vais avoir la maladie d’Alzheimer, des maladies cardiovasculaires et l’ostéoporose ».
Cependant, il ajoute qu’agir sur des facteurs modifiables, tels que l’alimentation saine et l’activité physique, peut aider. « Cela ne signifie pas que nous devons être des coureurs de marathon, mais nous avons besoin de trouver des façons d’augmenter nos niveaux d’activité physique habituels pour rester en bonne santé et prévenir les processus qui conduisent au vieillissement et aux maladies liées au vieillissement ».
Les chercheurs invitent les gens à se rappeler que même s’ils semblent qu’ils soient en bonne santé à la quarantaine, la biologie qui sous-tend le processus de vieillissement est néanmoins à l’œuvre.
Nous nous engageons à vous recontacter dans la journée.