Seniors : Un taux de cholestérol élevé n’est pas toujours mauvais

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Une étude menée auprès de seniors a révélé qu’un taux de cholestérol élevé pourrait être lié à une réduction du risque de déclin cognitif chez les seniors âgés de 85 à 94 ans.

Le cholestérol et son rôle

Le cholestérol est un composé semblable à la graisse qui se trouve dans toutes les cellules du corps. Il a une biologie complexe et sert de nombreuses fonctions. Par exemple, le cholestérol est utilisé pour fabriquer de la vitamine D. C’est également un composant essentiel des membranes cellulaires et il est important pour la signalisation cellulaire.

Bien que nous puissions obtenir du cholestérol à partir d’aliments d’origine animale tels que la viande, le lait, le fromage et les œufs, notre corps peut fabriquer tout le cholestérol dont nos cellules ont besoin.

Pour atteindre toutes les cellules du corps, le cholestérol se déplace dans la circulation sanguine à l’intérieur de deux types de lipoprotéines : les lipoprotéines de basse densité et les lipoprotéines de haute densité.

Habituellement, le cholestérol est associé à un risque de maladie cardiaque. Cependant, une nouvelle étude révèle une connexion intrigante avec un vieillissement cognitif sain.

Un biomarqueur pour le vieillissement cognitif

Les résultats de cette étude ont montré que parmi les seniors âgés de 75 à 84 ans, ceux dont le taux de cholestérol total était supérieur à celui des individus quarantenaires présentaient un risque 50% plus élevé de déclin cognitif.

Cependant, parmi les personnes âgées de 85 à 94 ans dont le taux de cholestérol total était plus élevé que celui des quarantenaires, le risque d’un déclin cognitif était inférieur de 32%.

Pour leur analyse, les chercheurs ont examiné les données de 1 897 individus. Ils ont étudié les associations entre les niveaux de cholestérol total et les incidences de déclin cognitif marqué qui ont émergé au cours des décennies de suivi.

Les résultats ont montré que certaines des mesures étaient prédictives d’une risque plus élevé de déclin cognitif marqué.

Cependant, les chercheurs ont également constaté que « certaines associations de cholestérol avec la cognition diminuent à mesure que l’âge des résultats augmente  et que chez les personnes très âgées, certaines relations s’éloignent des échantillons de personnes âgées plus jeunes ».

Plus précisément, ils ont constaté que parmi les seniors du groupe de 85 à 94 ans, en bonne santé cognitive, le fait d’avoir un taux élevé de cholestérol total à la mi vie était lié à un risque réduit de déclin cognitif marqué.

Les résultats révèlent la nécessité d’examiner de plus près différents groupes d’âge dans ce type de recherche. Ils contredisent par exemple les études qui ont conclu que le cholestérol est lié à un risque plus élevé de déclin cognitif chez les seniors, mais ces études ont principalement porté sur les adultes jusqu’à 75 ans.

Les chercheurs soulignent toutefois que leurs  résultats ne devraient être interprétés comme signifiant que les seniors de plus de 85 ans devraient augmenter leur taux de cholestérol. « Nous ne pensons pas que l’hypercholestérolémie soit bonne pour la cognition à 85 ans, mais sa présence pourrait aider à identifier ceux qui en sont le moins affectés ».

 

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