Des chercheurs ont découvert que les couples de seniors ayant des rapports sexuels au moins une fois par semaine obtenaient de meilleurs résultats aux tests cognitifs.
Cette recherche, publiée dans la revue The Journals of Gerontology, s’est appuyée sur des travaux antérieurs qui ont révélé que les seniors sexuellement actifs obtenaient de meilleurs résultats à certains tests de capacité cognitifs que ceux qui n’étaient pas sexuellement actifs.
Toutefois, l’existence d’un tel lien n’est pas claire. Les chercheurs se sont référés à d’autres études qui ont montré que les seniors qui sont physiquement actifs et qui ont également une vie sociale épanouie sont plus susceptibles de mieux performer aux tests de fonction cognitive.
Cela pourrait suggérer que le lien entre l’activité sexuelle et la fonction cognitive est juste un reflet des éléments sociaux et physiques de l’activité sexuelle.
Les chercheurs de cette nouvelle étude soutiennent que l’activité sexuelle est un phénomène complexe susceptible de transcender non seulement ses composantes sociales et physiques, mais également émotionnelles, psychologiques et biologiques.
Ils ont proposé que l’activité sexuelle plus fréquente soit liée à une meilleure connaissance, de la même manière qu’un tel lien existe pour d’autres activités. Ainsi, ils ont conçu une étude utilisant une plus large gamme de tests cognitifs pour enquêter sur ce lien.
Pour cette enquête, les chercheurs ont recruté 73 participants (28 hommes et 45 femmes), âgés de 50 à 83 ans.
Les participants ont rempli un questionnaire général sur la santé, le mode de vie, ainsi que l’activité sexuelle au cours des 12 derniers mois. L’activité sexuelle a été définie comme « engagement dans les rapports sexuels, la masturbation ou les caresses ».
Les participants ont également subi des tests de capacités mentales, avec évaluation de la mémoire, de la fluidité verbale, du langage, de l’attention et de la capacité visuo-spatiale, qui est la capacité à visualiser les objets et les espaces entre eux.
Dans leur analyse, les chercheurs ont ajusté les résultats pour tenir compte du genre, de l’âge, du nombre d’années d’études et de la santé cardiovasculaire. Ils ont pris en compte la santé cardiaque car celle-ci pourrait influencer la fréquence du sexe et le fonctionnement du cerveau.
Les résultats ont montré que la fréquence de l’activité sexuelle ne changeait pas avec l’âge, l’éducation, la santé cardiovasculaire, l’état matrimoniale, la qualité de vie et d’autres facteurs.
Les participants ont déclaré avoir eu davantage de rapports sexuels une fois par semaine qu’une fois par mois ou jamais au cours des 12 derniers mois.
Les participants qui ont déclaré n’avoir jamais eu de sexe ont obtenu une note inférieure à la moyenne pour la fonction cognitive globale et la fluidité verbale par rapport aux participants qui ont déclaré avoir des rapports sexuels chaque semaine.
En outre, les participants qui ont déclaré avoir des rapports sexuels une fois par mois ont obtenu moins que la moyenne en termes de fluidité verbale et de capacité visuo-spatiale, comparativement à ceux qui ont déclaré avoir des rapports sexuels au moins une fois par semaine.
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