Toutes les études sur le sujet s’accordent pour dire que la méditation améliore la concentration. Une nouvelle recherche suggère que la respiration consciente aurait également des effets neuropsychologiques bénéfiques pour le cerveau.
De plus en plus d’études ont confirmé que le yoga et la méditation de pleine conscience ont des effets bénéfiques aussi bien sur le corps que sur le cerveau. Par exemple, seulement 25 minutes de yoga ou de pleine conscience ont montré des effets positifs sur la fonction cérébrale et l’amélioration des niveaux d’énergie. Le yoga peut par ailleurs vous rendre plus résistant au stress.
La méditation peut également être une solution au déclin cognitif lié à l’âge. Une étude récente a suggéré que la pratique aide notre cerveau à rester sain et jeune à long terme.
Une nouvelle recherche a tenté de comprendre pourquoi et comment la pratique de méditation centrée sur la respiration conduisent à des réactions neuropsychologiques positives. Cette étude, publiée dans la revue Psychophysiology, montre comment la respiration consciente affecte les niveaux d’un neurotransmetteur appelé noradrénaline, une hormone du stress qui fait battre nos cœurs plus vite et dilate nos pupilles lorsque nous sommes excité.
Les chercheurs expliquent que la fonction de la noradrénaline est un système d’action polyvalent dans le cerveau. Pour examiner l’effet de la respiration sur la concentration, le locus coeruleus et la noradrénaline du cerveau, les chercheurs ont utilisé des techniques de neuroimagerie et ont mesuré la dilatation pupillaire des participants pendant qu’ils effectuaient des tâches cognitives nécessitant une grande concentration.
Les chercheurs ont surveillé et calculé la respiration, le temps de réaction et l’activité des participants dans la région du cerveau appelée locus coeruleus.
Ils ont constaté que les participants qui se concentraient mieux sur ces tâches avaient un meilleur couplage entre les modèles de respiration et l’attention. De plus, l’activité du locus coeruleus augmentait à mesure que les participants inspiraient et diminuait lorsqu’ils expiraient.
« Cela explique que notre attention est influencée par notre respiration. Il est possible qu’en concentrant votre attention sur votre respiration et en la régulant, vous puissiez optimiser votre niveau de concentration ».
Les chercheurs suggèrent que leurs résultats aident à expliquer pourquoi les méditants qui adoptent des pratiques centrées sur la respiration montrent une concentration accrue et ont des cerveaux plus sains.
« Les pratiquants de yoga, yogis et bouddhistes, considèrent depuis longtemps la respiration comme un objet particulièrement approprié pour la méditation. On croit qu’en observant le souffle et en le régulant de manière précise, une pratique connue sous le nom de pranayama, des changements dans l’excitation, la concentration et le contrôle émotionnel peuvent être très bénéfiques pour le méditant ».
« Notre recherche conclut qu’il y a des preuves pour soutenir l’idée qu’il existe un lien étroit entre les pratiques centrées sur la respiration et l’agilité du cerveau ».
Les résultats de cette étude peuvent être utiles pour traiter les personnes ayant un trouble déficitaire de l’attention, mais également les seniors en bonne santé qui souhaitent garder leur esprit agile jusqu’à un âge avancé.
Nous nous engageons à vous recontacter dans la journée.