Seniors : Le radis Sakurajima pour aider à combattre les maladies cardiaques

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Découvrir les moyens  de réduire le risque cardiovasculaire, en particulier chez les seniors, est un défi permanent pour la science médicale. Une étude récente suggère que les radis Sakurajima pourraient fournir cette aide précieuse.

Étude du radis Sakurajima

Le radis Sakurajima est le plus gros radis au monde. Cultivé à l’origine sur l’île de Sakurajima, au Japon, c’est un légume impressionnant. Le plus grand radis Sakurajima enregistré pesait 31,30kg et mesurait bien plus d’un mètre de circonférence.

Les radis conventionnels sont connus pour contenir des niveaux élevés d’antioxydants. En outre, selon des études antérieures, ils pourraient influer sur les facteurs associés aux crises cardiaques et aux AVC en agissant sur la pression artérielle et la formation de caillots sanguins. Environ 1 décès sur 4 est dû à des maladies cardiovasculaires, telles que les crises cardiaques et les AVC. Il serait donc très important de découvrir un composé naturel capable de réduire ces risques.

À ce jour, aucune étude n’a examiné les avantages cardiovasculaires potentiels du radis Sakurajima. Ainsi, des chercheurs de l’Université de Kagoshima (Japon) ont mis en place un essai pour observer si les bienfaits pour la santé des radis Sakurajima sont aussi importants que leur circonférence. Les résultats de leur étude ont été publiés dans la revue Journal of Agricultural and Food Chemistry.

L’équipe de chercheurs dirigée par Katsuko Kajiya s’est particulièrement intéressée à l’influence du radis Sakurajima sur la production d’oxyde nitrique (monoxyde d’azote), un important régulateur de la fonction des vaisseaux sanguins.

Les cellules qui tapissent les vaisseaux sanguins produisent de l’oxyde nitrique. Lorsque ce gaz est libéré dans la circulation sanguine, les vaisseaux se relâchent, ce qui réduit la tension artérielle. L’oxyde nitrique contribue à réduire le risque cardiovasculaire de plusieurs façons. Les globules rouges et blancs se fixent parfois aux parois des vaisseaux sanguins, ce qui augmente le risque de formation de caillots. La libération d’oxyde nitrique empêche que cela se produise.

On pense que les antioxydants endommagent les cellules des vaisseaux sanguins, ce qui réduit leur capacité à produire de l’oxyde nitrique et augmente donc le risque de maladie cardiovasculaire. Par conséquent, des interventions permettant de révéler la libération d’oxyde nitrique par ces cellules auraient un effet protecteur sur la santé vasculaire.

La trigonelline à l’origine des bienfaits cardiovasculaires

Les chercheurs ont également voulu comprendre exactement comment le radis oxyde nitrique influence l’oxyde nitrique. Après avoir exclu d’autres composés potentiels, ils ont identifié qu’une hormone végétale, la trigonelline, pouvait être le principal acteur.

La trigonelline, déjà connue des scientifiques, semble déclencher une cascade moléculaire qui stimule la production d’oxyde nitrique. « Le composé se trouve dans le café et certains produits agricoles et marins. On a signalé que la trigonelline réduisait le vieillissement cérébral et les démences de type Alzheimer et qu’elle avait des effets inhibiteurs sur l’invasion des cellules cancéreuses ».

Ce composé peut également être utile dans la prévention du diabète. Il est présent dans de nombreuses plantes, notamment dans les pois, les graines de chanvre, l’avoine et les pommes de terre. Il se pourrait qu’à l’avenir, nous entendions davantage parler des utilisations potentielles de ce composé naturel.

 

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