Seniors : mesurer la caféine dans le sang pour détecter Parkinson

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Une nouvelle étude s’est penchée sur les niveaux de caféine dans le sang à la recherche d’un meilleur moyen de diagnostiquer la maladie de Parkinson avant que les premiers symptômes visibles ne se manifestent.

La maladie de Parkinson affecte essentiellement les seniors

La maladie de Parkinson est un trouble neurodégénératif qui se caractérise par un tremblement des membres, des difficultés à maintenir l’équilibre et la coordination, et une lenteur dans les mouvements.

La maladie a tendance à se développer chez les seniors de plus de 60 ans et on sait que ses symptômes s’aggravent avec le temps. Elle touche environ 150 000 personnes en France et plus de 6,3 millions dans le monde. On compte près de 25 000 nouveaux cas en France chaque année.

Des études antérieures ont révélé qu’un diagnostic précoce de la maladie peut améliorer la santé, ralentir les symptômes et préserver les capacités neuromotrices. Mais jusqu’à présent, il a été difficile de diagnostiquer la maladie à ses débuts, en raison du fait que les symptômes les plus évidents, qui sont liés à la déficience motrice, deviennent plus visibles seulement dans les derniers stades de la maladie.

Des scientifiques de l’école de médecine de l’Université Juntendo à Tokyo étudient actuellement le potentiel des tests de niveaux de caféine dans le sang pour diagnostiquer précocement la maladie. « Des études antérieures ont montré un lien entre la caféine et un risque réduit de développer la maladie de Parkinson, mais nous savons peu de choses sur la façon dont la caféine se métabolise chez les personnes atteintes de la maladie », ont expliqué les scientifiques.

Une faible concentration de caféine dans le sang indique l’apparition de la maladie

Pour cette étude, les chercheurs ont recruté 139 participants, dont 108 vivaient avec Parkinson depuis en moyenne 6 ans, et 31 qui n’avaient pas été diagnostiqués avec la maladie. Les chercheurs ont effectué des tests sanguins sur tous les participants, en mesurant les niveaux de caféine aux côtés de 11 métabolites, des sous-produits de la métabolisation de la caféine.

Par ailleurs, tous les participants ont subi des tests qui ont vérifié s’ils avaient ou non des variantes de gènes qui ont eu un impact sur la façon dont la caféine a été traitée dans leur organisme. Ils ont également été testés pour des mutations génétiques qui pouvaient affecter le métabolisme de la caféine.

Les personnes qui avaient reçu un diagnostic de Parkinson et celles en bonne santé ont consommé en moyenne la même quantité de caféine, soit l’équivalent de deux tasses de café par jour.

Les chercheurs ont constaté que, malgré le fait que tout le monde buvait à peu près la même quantité de café par jour, les participants atteints de la maladie de Parkinson avaient constamment des niveaux de caféine inférieurs à ceux de leurs homologues en bonne santé.

Les résultats sont restés identiques après l’évaluation des mutations génétiques. De plus, les participants à un stade avancé de la maladie n’avaient pas de taux sanguins significativement plus bas, ce qui pourrait suggérer que la différence peut être spécifique aux stades plus précoces de la maladie de Parkinson.

 

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