Lorsqu’on parle de rester en bonne santé, le conseil est toujours le même : boire davantage d’eau, faire plus d’exercice, prendre des vitamines, manger des poissons gras, boire plus de café… Mais une nouvelle étude semble simplifier la clé de la santé à long terme. Elle suggère qu’en remplaçant 1 heure en position assise par de la marche, nous pouvons diminuer nos chances de mort prématurée de 12 à 14%.
L’étude a été menée par des chercheurs australiens et comprenait plus de 200.000 adultes d’âge moyen ou plus âgés.
Selon les autorités de santé, les adultes ont besoin d’au moins 150 minutes d’activité physique modérée chaque semaine, comme la marche rapide, ainsi que des activités de renforcement musculaire 2 fois ou plus par semaine.
Selon les chercheurs, « cette étude est la première à examiner ce qui se passe quand nous remplaçons une activité physique par une autre en quantité égale ». Ils ajoutent que « ceux qui travaillent dépensent en moyenne plus de 70% de temps de travail assis ».
Les chercheurs ont constaté que la permutation d’une seule heure assis quotidienne par une heure debout entraîne une diminution de 5% du risque de décès précoce. En outre, pour ceux qui ne dorment pas suffisamment, échanger 1 heure assis par jour par une heure de sommeil entraîne une réduction du risque de 6%.
Autre fait intéressant, lorsqu’une heure de marche ou d’exercice physique par jour a été remplacée par 1 heure assis ou par un autre comportement sédentaire, les chercheurs observé une augmentation de 13 à 17% du risque de décès précoce.
« Les résultats montrent que l’inactivité est un défi de santé encore plus important que nous le pensions », expliquent les chercheurs. « Les gens passent en moyenne 2 à 3 heures par jour à regarder la télévision, ils ont donc du temps pour descendre de leur canapé et devenir plus actifs ».
« Mais il est également temps que les gouvernements se rendent compte que l’activité physique ne peut pas être traitée comme la seule responsabilité des individus, parce que nous vivons dans un monde hostile à l’activité physique. Montrer du doigt les gens parce qu’ils ne font pas les bonnes choses ne résoudra pas le problème de l’inactivité ».
Les chercheurs expliquent que leurs résultats pourraient aider à la mise en œuvre d’une vision à long terme qui rend l’activité physique une option facile et pratique. Ils font observer que les données américaines et britanniques ont révélé qu’en moyenne les seniors de plus de 70 ans passent environ 65 à 80% de leur d’éveil à des activités sédentaires. Donc substituer une partie de ce temps avec le fait d’être debout ou par une activité légère pourrait avoir un effet positif sur la santé.
Une solution pourrait être dans la mise en œuvre de meilleures infrastructures dans nos environnements, comme davantage de pistes cyclables, des parcs mieux connectés et l’amélioration des transports publics, ce qui faciliterait l’intégration de l’activité physique dans notre vie quotidienne.
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