Dans notre société de plus en plus vieillissante, il convient de se demander ce que nous pourrions faire pour vivre plus longtemps en meilleure santé. Une nouvelle recherche suggère une solution possible : manger plus de fruits de mer.
Des scientifiques de l’Université Tufts à Boston ont examiné le lien entre une consommation élevée de fruits de mer riches en oméga-3 et un vieillissement en bonne santé.
Les chercheurs ont défini le vieillissement en bonne santé comme « un allongement significatif de la durée de vie sans maladies chroniques et avec une fonction physique et mentale intacte ».
Comme ils l’expliquent dans leur article, le problème du vieillissement en bonne santé est de plus en plus important. Les populations vieillissent rapidement dans le monde et les taux de maladies chroniques s’accroissent dans le même temps.
Ainsi, de plus en plus de recherches examinent ce qui constitue le vieillissement en bonne santé et ce que nous pouvons faire pour y parvenir. À cet égard, les études sur le lien entre les acides gras oméga-3 et les maladies chroniques liées à l’âge ont été quelque peu contradictoires.
Les chercheurs ont donc entrepris de préciser le rôle potentiellement important que jouent les oméga-3 dans le processus de vieillissement. Pour cela, ils ont examiné les taux sanguins d’oméga-3 chez 2 622 adultes inscrits à une étude sur la santé cardiovasculaire. Au début cette étude, en 1992, les participants avaient en moyenne 74 ans. Leurs taux sanguins d’oméga-3 ont été mesuré 6 plus tard puis 13 ans plus tard.
Les types d’oméga-3 considérés dans l’étude étaient l’EPA, le DHA, le DPA et l’ALA. Le poisson, comme le saumon, le maquereau, le thon, le hareng et les sardines, et d’autres fruits de mer, constitue la principale source des trois premiers types d’oméga-3, tandis que les noix, les graines et les huiles végétales contiennent l’ALA.
Les chercheurs ont divisé les participants en quintiles, en fonction de leur taux sanguin d’oméga-3.
Globalement, à la fin de la période d’étude en 2015, 89% des participants avaient souffert de maladies chroniques liées à l’âge ou d’un dysfonctionnement mental ou physique, alors que 11% avaient vieilli sainement.
L’analyse a révélé que les personnes appartenant au quintile de consommation de DPA dérivé de fruits de mer le plus élevé avaient 24% moins de risque de vieillir de manière malsaine que les autres. En outre, ceux des 3 premiers quintiles consommateurs de DPA avaient entre 18 et 21% moins de risque de vieillir en mauvaise santé.
Enfin, le DHA et l’ALA dérivés de fruits de mer obtenus à partir de plantes ne sont pas en corrélation avec le vieillissement en bonne santé. Les chercheurs soulignent que l’étude est observationnelle et ne peut expliquer les mécanismes responsables de ces associations. Cependant, ils pensent que les oméga-3 peuvent aider à contrôler la pression artérielle et le rythme cardiaque, ainsi que réduire l’inflammation.
« Ces résultats encouragent le besoin d’études plus approfondies et appuient les directives pour une consommation accrue de poisson chez les seniors ».
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