Seniors : rides et perte de cheveux pourraient être inversées

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La perte des cheveux et le développement des rides de la peau sont des aspects que nous connaissons tous plus ou moins à mesure que nous vieillissons. Ces symptômes du vieillissement sont en grande partie dictés par le déclin de la fonction mitochondriale à l’intérieur des cellules. Des chercheurs ont réussi à inverser ce processus chez la souris.

Les mitochondries au cœur du problème

Les mitochondries sont des structures cellulaires clés qui produisent de l’adénosine triphosphate (ATP), le carburant qui maintient la fonction cellulaire saine. Lorsque les mitochondries ne peuvent plus fonctionner correctement ou produire la quantité requise d’ATP, cela peut avoir des conséquences néfastes.

En plus de provoquer le plissement de la peau et la chute des cheveux, le dysfonctionnement des mitochondries peut contribuer au développement de nombreuses maladies chroniques.

Dans une nouvelle étude, des chercheurs ont expérimenté des moyens d’inverser une mutation de l’ADN qui conduit à des dysfonctionnements mitochondriaux. En travaillant avec un modèle de souris, ils ont réussi à restaurer la fonction mitochondriale, inversant ainsi les rides et la perte de cheveux. Cette découverte est sans précédent.

La mutation qui déclenche les signes du vieillissement

Les chercheurs expliquent que les changements dans la fonction mitochondriale se produisent en raison d’une mutation dans un gène trouvé dans le noyau des cellules, qui conduit à une déplétion de l’ADN mitochondrial.

Pour induire cette mutation dans un modèle de souris, les chercheurs ont utilisé la doxycycline, un antibiotique qu’ils ont ajouté à l’alimentation des rongeurs. Les souris qui ont reçu ce traitement ont commencé en 4 semaines à montrer des signes compatibles avec ceux observés dans le vieillissement. Leurs poils sont devenus gris, puis les ont perdus et elles sont devenues léthargiques. Dans les 4 à 8 semaines suivant le traitement, les rongeurs ont également commencé à présenter une peau ridée, affectant plus sévèrement les femelles.

Un facteur réversible

Cependant, les chercheurs ont observé peu de changements dans les tissus d’autres organes après avoir induit la mutation génétique. Ce qui suggère que les mitochondries jouent un rôle plus important dans la santé du tissu de la peau que dans celle de tout autre.

Les chercheurs ont également constaté qu’ils étaient capables d’inverser ces changements chez les souris en désactivant la mutation génétique qu’ils avaient préalablement induite.

Moins d’un mois après l’arrêt du traitement à l’antibiotique, l’ADN mitochondrial commençait à se reconstituer, et les souris retrouvaient leurs poils, dans leur couleur initiale, et leurs rides s’étaient adoucies.

Les chercheurs pensent que la fonction mitochondriale peut être un facteur réversible lié au vieillissement de la peau et des cheveux, ce qui est une découverte surprenante. « Cela suggère que les mécanismes épigénétiques sous-jacents à l’interaction entre les mitochondries et le noyau doivent jouer un rôle important dans la restauration du phénotype normal de la peau et des cheveux ».

« Ce modèle de souris devrait offrir une opportunité sans précédent pour le développement de stratégies thérapeutiques préventives afin d’augmenter les fonctions mitochondriales pour le traitement de la pathologie cutanée et capillaire associée au vieillissement et d’autres maladies humaines dans lesquelles le dysfonctionnement mitochondrial joue un rôle important », ont-ils conclus.

 

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