Une nouvelle étude suggère que les aliments ayant une densité d’énergie alimentaire plus élevée, habituellement des aliments transformés, peuvent augmenter le risque de cancer liés à l’obésité chez les femmes post-ménopausées, même si elles sont physiquement en forme.
L’excès de poids est souvent lié à des troubles sévères, dont 13 types différents de cancer, parmi lesquels le cancer de l’endomètre, le cancer du rein, le cancer du foie et le cancer du pancréas. Il est également établi que le cancer du sein post ménopause est associé à l’obésité.
Cette connexion a conduit des chercheurs américains à étudier les pratiques diététiques susceptibles de conduire à des cancers chez les femmes ménopausées.
Étonnamment, ils ont constaté que ce qui risque de mettre les femmes âgées en risque de cancer lié à l’obésité n’est pas leur poids corporel, mais la qualité de leur alimentation. Les résultats ont été publiés dans la revue The Journal of the Academy of Nutrition and Dietetics.
Les chercheurs ont en effet constaté que la densité d’énergie alimentaire (DED), qui reflète la qualité de la nutrition d’un individu, est ce qui est en corrélation avec le risque de cancer chez les femmes, même si ces femmes sont physiquement en forme.
La DED mesure la qualité du régime alimentaire en examinant le rapport des colories, ou de l’énergie consommée, par rapport aux nutriments reçus d’un aliment particulier.
Par exemple, les aliments transformés tels que les pizzas et les desserts sucrés variés ont une forte densité d’énergie car ils ont beaucoup de calories et ne sont pas très riches en nutriments. Ce qui signifie qu’une personne doit consommer des quantités plus élevées de ces aliments pour obtenir les éléments essentiels dont ils ont besoin.
A l’inverse, les aliments entiers tels que les fruits et les légumes ont tendance à avoir des niveaux de densité d’énergie plus faibles, ce qui signifie qu’ils contiennent moins de calories et sont plus nutritifs.
La DED est calculé en divisant le nombre de calories dans un aliment par son poids total.
Les chercheurs ont analysé les données recueillies auprès de 90 000 femmes ménopausées. Pour déterminer l’impact de la DED sur le risque de cancer, les chercheurs ont étudié les habitudes alimentaires des participantes, y compris l’apport énergétique estimé et la qualité nutritive des aliments qu’elles ont consommés.
Les chercheurs ont constaté que les femmes ménopausées ayant des régimes élevés en DED avaient un risque 10% plus élevé de développer une forme de cancer lié à l’obésité. Ce résultat était étonnamment limité aux participantes qui ont signalé un poids corporel normal.
Les chercheurs conseillent que les femmes âgées devraient consommer moins d’aliments à forte densité d’énergie afin de prévenir le risque de cancer. Cependant, ils reconnaissent également que la DED ne peut être une cause directe du risque de cancer.
En réalité, une DED élevée pourrait affecter le métabolisme des femmes, ce qui entraînerait des dysrégulations, facteur connu de susceptibilité au cancer.
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