Seniors : votre ADN peut dicter quel régime fonctionne le mieux

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Malgré les directives diététiques, les campagnes de sensibilisation du public et les efforts réels des gens pour perdre du poids, l’épidémie d’obésité se poursuit. Des chercheurs ont trouvé que la réponse d’un régime peut être écrit dans nos gènes.

Malgré les directives diététiques, bon nombre d’individus vivant avec le syndrome métabolique, un terme générique pour un groupe de facteurs de risque cardiométaboliques, a explosé.

Les chercheurs d’une nouvelle étude estiment que cela se produit parce que les directives diététiques sont basées sur la prémisse fausse qu’un régime unique convient à tous. « Les conseils diététiques tendent à être basés sur la théorie selon laquelle il y a aurait un régime qui aiderait tout le monde ».

« Face à l’épidémie d’obésité, il semble que les directives n’aient pas été efficaces ». Les chercheurs ont émis l’hypothèse que les différences génétiques pourraient influencer la façon dont quelqu’un répond à un régime.

Ils ont testé cette hypothèse chez la souris qui est similaire aux humains dans sa génétique, et présente des prédispositions identiques à développer des maladies cardiométaboliques telles que les maladies cardiaques et le diabète.

Différents régimes testés

Pour tester leur hypothèse, les chercheurs ont conçu quatre souches de souris génétiquement différentes, auxquelles ils ont donné 4 régimes distincts. Ces régimes ont été conçus de sorte qu’ils étaient équivalents à 4 régimes humains historiquement populaires : le régime américain/occidental, le régime méditerranéen, le régime japonais et le régime cétogène.

Le régime américain était riche en graisses et en glucides transformés, le régime méditerranéen était plus riche en fibres et comprenait de l’extrait de vin rouge, le régime japonais était composé de riz et d’extrait de thé vert et le régime cétogène était riche en graisses, protéines et glucides.

Les souris ont également été nourries avec un régime témoin consistant en une nourriture standard. Les chercheurs ont surveillé la santé cardiométabolique des souris, en mesurant leur tension artérielle, la glycémie, le taux de cholestérol et en surveillant les signes d’un foie gras.

Les niveaux d’activité physique ont également été surveillés, de même que l’appétit et l’apport alimentaire des rongeurs.

Un seul régime ne convient pas à tous

Dans l’ensemble, des 3 alternatives, les régimes plus sains ont semblé fonctionner pour la plupart des souris, mais la quatrième souche génétique a très mal réagi au régime japonais. Bien que ces souris aient bien répondu aux autres régimes, elles ont mal réagi avec le régime japonais, avec une augmentation des graisses dans le foie et des marques de dommages.

Quant au régime cétogène, deux souches génétiques y ont très bien répondu, et deux très mal. « Elles sont devenues particulièrement obèses, avec des foies gras et un taux élevé de cholestérol ».

Comme prévu, le régime américain a augmenté l’obésité et le syndrome métabolique chez la plupart des souris. D’un autre côté, le régime méditerranéen a eu des résultats mitigés, certaines souris restant en bonne santé et d’autres prenant du poids.

« Ce que nous avons découvert, c’est que cela dépend beaucoup de la génétique de l’individu et qu’il n’y a pas un unique régime qui convienne à tout le monde ».

 

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