Seniors : Une activité légère peut augmenter la durée de vie des hommes

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Une nouvelle étude publiée dans la revue British Journal of Sports Medicine révèle que même quelques minutes d’activité physique de faible intensité peuvent réduire considérablement le risque de mortalité chez les seniors masculins.

Les recommandations de l’OMS en matière d’activité physique chez les seniors

L’OMS recommande que les seniors de plus de 65 ans pratiquent au moins 150 minutes d’activité physique aérobie d’intensité modérée chaque semaine. Si l’activité modérée prend trop de temps, ces recommandations peuvent être ajustées en équivalents d’intensité vigoureuse. En plus des 150 minutes, l’OMS conseille également aux seniors de participer à des activités de renforcement musculaire au moins deux jours par semaine.

L’activité physique aérobie fait référence à tout type d’exercice qui améliore la santé du cœur et des poumons, comme la marche rapide, la natation ou le cyclisme.

Comme les scientifiques britanniques le mentionnent dans leur nouvelle étude, les recherches ont montré que les personnes qui pratiquent régulièrement une activité physique modérée ont un risque de mortalité prématurée inférieur de 20 à 30 % à celui des adultes inactifs, et les avantages semblent plus importants avec l’âge.

Mais une telle quantité d’activité physique peut être difficile à intégrer. Aussi, les chercheurs britanniques ont cherché à déterminer si l’intensité affecte le risque de mortalité chez les seniors.

Même les exercices de niveau modeste sont bénéfiques sur la longévité des seniors masculins

Les chercheurs, dirigés par le Dr. Barbara Jefferis de l’University College of London, ont utilisé la British Regional Heart Study pour recruter 1 181 participants masculins âgés en moyenne de 78 ans pour leurs propres recherches.

En 2010-2012, les chercheurs ont demandé à ces participants de porter un accéléromètre, un appareil qui mesure la quantité et l’intensité de l’activité physique, pendant 7 jours.

Les seniors ont tous été physiquement examinés et on leur a posé des questions sur leur mode de vie, leurs antécédents de maladie cardiaque et leurs habitudes alimentaires et de sommeil. Les personnes ayant une affection cardiaque préexistante ont été exclues de l’étude.

Les participants ont été cliniquement suivis pendant une période moyenne de 5 ans, au cours de laquelle 194 d’entre eux sont décédés.

Dans l’ensemble, l’étude a révélé que la quantité totale d’activité physique était corrélée à un risque de décès inférieur toutes causes confondues. Cela incluait une activité physique de faible intensité.

Plus précisément, pour chaque 30 minutes supplémentaires d’exercice léger par jour, le risque de mortalité toutes causes confondues a  diminué de 17 %. Ces activités d’intensité légère incluaient le fait de sortir le chien pour une promenade ou le jardinage.

De plus, les périodes d’activité ne semblaient pas avoir beaucoup d’effet sur la réduction du risque de décès : les épisodes sporadiques étaient associés à une réduction du risque de 41 %, tandis que les épisodes de 10 minutes ou plus correspondaient à un risque inférieur de 42 %.

Les résultats suggèrent que des épisodes sporadiques d’activité sont un objectif plus réaliste, puisque les deux tiers des participants ont atteint leur total hebdomadaire de cette façon, alors que seulement 16 % des participants ont atteint leur objectif hebdomadaire par périodes de 10 minutes.

 

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