Pratiquer une activité physique, adopter une alimentation saine, ne pas fumer, ne pas devenir obèse et ne boire qu’une quantité modérée d’alcool pourrait allonger la vie à partir de 50 ans de 14 ans pour les femmes et de 12 ans pour les hommes.
C’était la conclusion de la première étude pour analyser de manière approfondie la relation entre les facteurs de style de vie à faible risque et l’espérance de vie aux États-Unis.
La plus grande partie des investissements financiers de santé américains sert à développer des médicaments et à traiter les maladies plutôt qu’à les prévenir. Pourtant, bon nombre des maladies les plus courantes et les plus coûteuses à traiter, comme le cancer, les maladies cardiovasculaires et d’autres maladies chroniques sont en grande partie évitables.
Dans quelle mesure l’accent mis sur la prévention pourrait-il contribuer à augmenter l’espérance de vie aux États-Unis, qui s’établit en moyenne à 79,3 ans, comparativement à 83,7 ans au Japon ?
Des scientifiques d’Harvard ont cherché des réponses en étudiant l’effet des facteurs de santé modifiables, lesquels sont des comportements de style de vie qui ont un impact sur la santé et sur lesquels les gens peuvent influer.
Ils ont choisi de se concentrer sur le tabagisme, la consommation excessive d’alcool, l’inactivité physique, la mauvaise alimentation et l’obésité, car une analyse de 15 études couvrant plus d’un demi-million de personnes dans 17 pays a conclu que ces facteurs de santé malsains pourraient expliquer environ 60% des décès précoces.
Cette nouvelle étude a utilisé les données de 78 865 femmes de plus de 34 ans et de 44 354 hommes de plus de 27 ans.
Tout d’abord, les chercheurs ont calculé dans quelle mesure les décès précoces dans ces deux groupes étaient liés aux 5 facteurs de faible risque liés au mode de vie suivants :
Ensuite, à partir de ces résultats, les chercheurs se sont appuyés sur des données nationales pour estimer la distribution des 5 facteurs de style de vie qu’ils ont rapportée aux taux de mortalité.
Réunissant tous ces résultats, les chercheurs ont constaté que les femmes qui ne suivaient aucun des 5 facteurs avaient une espérance de vie après 50 ans de 29 ans, comparativement à 43,1 ans pour celles qui avaient adopté les 5. Même tendance chez les hommes avec respectivement une espérance de vie de 25,5 ans et 37,6 ans.
Ainsi, les femmes qui suivaient les 5 facteurs ont vécu en moyenne 14 ans de plus que celles que ne les suivaient pas. Chez les hommes ce gain a été de 12 ans.
Les chercheurs ont également trouvé une relation directe entre le nombre de facteurs suivis et la réduction du risque de décès prématuré, la protection la plus élevée venant des 5.
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