Le nouveau rapport 2014 de l’Association Alzheimer dresse un bilan global sur la maladie dont les femmes sont les premières victimes.
Ce rapport consistait en une enquête effectuée sur 3102 adultes américains. Aux Etats-Unis, 5 millions de personnes sont touchées par la maladie dont 3,2 millions sont des femmes.
Selon le rapport, la théorie la plus commune selon laquelle il y a une plus forte prévalence d’Alzheimer chez les femmes que chez les hommes est que les femmes ont une espérance de vie plus longue, ce qui signifie qu’elles sont plus susceptibles d’atteindre un âge présentant un risque élevé de développer la maladie.
Mais ce n’est pas la seule théorie. Des recherches antérieures ont suggéré que les femmes ont des structures du cerveau différentes de celles des hommes, ce qui les expose à un risque accru de déclin cognitif ou de démence.
Hommes et femmes ont également des différences hormonales, et des études ont montré que les hormones spécifiques au sexe ont des effets sur le cerveau.
En outre, de nombreuses variantes de gènes ont été associées à une augmentation du risque de la maladie d’Alzheimer. L’un des plus importants facteurs de risques génétiques trouvés jusqu’ici semble être plus prononcé chez les femmes que chez les hommes.
Cependant, aucune de ces théories n’est concluante, et le rapport indique que de plus amples recherches sont nécessaires pour déterminer les différences biologiques entre hommes et femmes lorsqu’il s’agit d’Alzheimer.
Le rapport révèle également que chez les femmes, le risque de développer Alzheimer sur une espérance de vie estimée est de 1 sur 6, et de 1 sur 11 chez les hommes.
Il est reconnu qu’à mesure que les femmes vieillissent, leur risque de développer un cancer du sein augmente. Cependant, ce nouveau rapport de l’Association Alzheimer estime que qu’à partir de 60 ans, les femmes sont deux fois plus susceptibles de développer la maladie d’Alzheimer qu’un cancer du sein.
Le rapport révèle également que les femmes sont davantage préoccupées quant au développement d’Alzheimer que les hommes. Lorsqu’on a demandé aux femmes si elles avaient « peur » de cette éventualité, 58% ont répondu oui, contre 43% des hommes.
Parmi les 3102 participants interrogés pour l’enquête, 512 personnes ont répondu qu’elles s’occupaient seules des soins pour une personne atteinte d’Alzheimer ou de démence, ou qu’elles se partageaient cette responsabilité avec une autre personne.
47% des femmes considèrent leur rôle d’aidant comme physiquement stressant, contre 24% chez les hommes, et que 62% des femmes trouvent ce rôle émotionnellement stressant, contre 52% chez les hommes.
Les femmes ont également rapporté davantage de conflits familiaux et la perte potentielle d’un emploi comparativement aux hommes en raison de leurs fonctions d’aidant.
> Toutes les 67 secondes, 1 Américain développe Alzheimer ;
> Alzheimer est la 6ème cause de décès aux Etats-Unis ;
> L’année dernière, 15,5 millions de soignants aux Etats-Unis ont fourni environ 17,7 milliards d’heures de soins non rémunérées auprès de personnes atteintes d’Alzheimer, pour une valeur de plus de 220 milliards de dollars.
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