Endurance, musculation, entraînement de haute intensité… Quel type d’exercice physique peut aider votre corps à rester jeune plus longtemps ? Une nouvelle étude répond à cette question.
Pour cette étude, des chercheurs allemands ont recruté 266 participants jeunes et en bonne santé, mais qui étaient sédentaires. Ils ont été répartis de manière aléatoire en quatre groupes :
La période d’étude a été de 6 mois et les participants qui expérimentaient différents types d’entraînements devaient prendre part à 3 séances d’exercices de 45 minutes sur une base hebdomadaire. Sur le nombre total de participants, 124 ont pu mener à bien l’étude.
Afin de vérifier quel type d’activité physique était le plus efficace pour soutenir un vieillissement en bonne santé, les chercheurs ont prélevé des échantillons de sang, une fois au début de l’étude, puis 2 à 7 jours après la fin de l’étude.
En examinant la longueur des télomères, les capuchons protecteurs à l’extrémité des brins d’ADN qui raccourcissent avec l’âge, et l’activité de la télomérase, une enzyme qui permet de maintenir la longueur des télomères et qui devient moins active avec l’âge, les chercheurs ont découvert que les personnes ayant suivi un entraînement en endurance et un entraînement par intervalles de haute intensité bénéficiaient des avantages les plus importants.
« Notre principale constatation est que, par rapport au début de l’étude et au groupe témoin, chez des volontaires qui ont suivi un entraînement d’endurance et d’intensité élevée, l’activité de la télomérase et la longueur des télomères se sont améliorées, ce qui est important pour le vieillissement cellulaire, la capacité de régénération et le vieillissement en bonne santé », commentent les chercheurs. « Cependant, l’entraînement en musculation n’a pas eu ces effets ».
Plus précisément, l’activité de la télomérase a été multipliée par deux ou trois chez les participants aux activités d’endurance et exercices intensifs, tandis que la longueur des télomères augmentait considérablement.
« L’étude identifie un mécanisme par lequel l’entraînement en endurance, mais pas en musculation, améliore le vieillissement en bonne santé. Il pourrait être utile de concevoir de futures études sur cet important sujet en utilisant la longueur des télomères et l’activité de la télomérase comme indicateur de l’âge biologique, et comme des moyens sensibles de mesurer au niveau cellulaire les effets des différentes formes d’exercice ».
« Nos données corroborent les recommandations actuelles de la Société européenne de cardiologie, selon lesquelles les exercices de musculation devraient être complémentaires à l’entraînement en endurance plutôt que de les remplacer ».
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