La médecine par les plantes est en vogue, sans doute à cause de tout ce que l'on découvre chaque jour sur les effets secondaires de certains médicaments ou sur l'inefficacité manifeste d'autres. Si la pratique de cette médecine douce a déjà pu faire ses preuves depuis l'Antiquité, elle n'est toujours pas prise en charge par l'Assurance Maladie.
L’utilisation des plantes pour se soigner ne date pas d’hier. Déjà, dès l’Antiquité, les Sumériens (3000 avant J.C) employaient certaines plantes comme le thym ou la myrte sous forme de décoctions pour soulager leurs maux de tous les jours, et les Egyptiens, les Grecs ou encore les Romains les utilisaient également.
C’est la chimie moderne qui a mis au placard cette pratique de médecine douce durant des décennies, depuis la Seconde Guerre mondiale. Pourtant son usage est toujours d’actualité dans les pays en voie de développement, comme par exemple au Népal où les herbes médicinales sont broyées en poudre fine et ensuite employées en tisanes.
On reconnait toutefois bien des vertus médicinales aux plantes. En effet, le thym est bien connu pour traiter le rhume, la digitaline pour certaines maladies cardiaques, la sauge pour favoriser la circulation sanguine ou encore le tilleul pour lutter contre l’insomnie.
Ces « remèdes de grand-mère » ont été redécouverts récemment et sont désormais exploités au naturel. S’il faut malgré tout faire attention aux possibles interactions néfastes entre les molécules de certaines plantes, cette médecine traditionnelle a de nouveau le vent en poupe. Quoi de plus simple effectivement que de cultiver dans son jardin ou sur son balcon un peu de thym ou de sauge pour se sentir mieux ? Il existe également des molécules de plantes bienfaitrices sous forme de gélules prises comme compléments alimentaires.
Malheureusement, bien que le pouvoir bénéfique de certaines plantes soit avéré depuis l’Antiquité, il n’existe aujourd’hui aucune étude clinique pouvant prouver leur efficacité systématique. Pour cette raison, la phytothérapie est toujours considérée comme une médecine non conventionnelle, en conséquence de quoi, l’Assurance maladie ne propose aucune prise en charge pour les actes liés à sa pratique.
Cependant, face à la recrudescence de cette pratique de médecine douce, en particulier chez les seniors, de plus en plus de mutuelles proposent une prise en charge des frais de phytothérapie, notamment si ceux-ci sont consécutifs à une prescription médicale et/ou paramédicale. La plupart du temps, il s’agit d’un forfait annuel dont le montant varie selon la formule choisie.
Renseignez-vous auprès de votre mutuelle pour d’une part savoir si elle rembourse une partie des frais de phytothérapie, et d’autre part, si c’est le cas, jusqu’à quelle hauteur elle peut les couvrir.
Vous pouvez également utiliser un comparateur de mutuelles santé, comme celui proposé par Accès Santé, afin de mieux vous rendre compte de ce que chaque mutuelle peut vous proposer en matière de remboursement de phytothérapie et demander des devis gratuits.
Il est important de noter qu’une mutuelle senior propose la plupart du temps le remboursement des actes de phytothérapie mais également un certain nombre d’autres prestations de médecine douce : thermalisme, acuponcture, chiropractie, ostéopathie, étiopathie, etc. Renseignez-vous !
Nous nous engageons à vous recontacter dans la journée.