L’hormone de croissance associée au vieillissement
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De récentes recherches ont montré que l’hormone de croissance, qui intervient essentiellement durant l’enfance, joue également un rôle dans notre vieillissement.
La diminution de l’hormone de croissance est due à un processus physiologique connu sous le nom de somatopause, qui touche pratiquement l’ensemble du corps et crée une sensation de mal-être. Ce processus est impliqué dans la composition corporelle, le métabolisme, la densité minérale osseuse et la fonction cardiovasculaire.
Selon Adrian Tovar, médecin et directeur de la clinique Noor, et membre de la Société Européenne d’Endocrinologie, c’est à partir de la quarantaine que les niveaux de l’hormone de croissance sécrétée naturellement par le corps commencent à diminuer, ce qui peut se traduire par des signes de vieillissement comme le rétrécissement de la colonne vertébrale et le manque de dynamisme.
Alors que l’hormone de croissance détermine la taille des enfants, elle intervient également lorsque de la croissance est terminée. « Il a été démontré que, par exemple, dans le cas du cœur, qui est structurellement un muscle, les personnes qui ont un déficit en hormone de croissance peuvent avoir une espérance de vie réduite par la perte accélérée de la masse musculaire », explique le Dr. Tovar.
Il ajoute qu’elle a également un effet sur le moral et l’état intellectuel. « En raison de tous ces symptômes, la qualité de vie diminue et les adultes qui sont déficients en hormone de croissance se plaignent de découragement, de fatigue et de manque de dynamisme. Dans certains cas particuliers, certains peuvent connaître la dépression et l’isolement social », déclare le Dr. Tovar.
Sur la fonction métabolique de l’organisme, le Dr. Tovar affirme que les études montrent que dans les premières années de la vie, l’hormone de croissance est très active. Cependant, quand son niveau naturel chute, l’assimilation des protéines, des lipides et des hydrates de carbone est affectée, et par conséquent, les niveaux de cholestérol et de triglycérides.
« En administrant l’hormone de croissance humaine recombinée chez des adultes de 40 à 80 ans présentant un déficit, la synthèse des protéines augmente dans presque toutes les cellules du corps, associée à la mobilisation privilégiée des acides gras dans les tissus adipeux, ce qui augmente la quantité d’acides gras libres dans le sang et leur utilisation en tant que source d’énergie. L’hormone de croissance recombinée diminue également la quantité de glucose utilisée dans tout le corps conduisant à une augmentation de la masse maigre du corps », explique le spécialiste.
Carlos Tapia, directeur médical chez Merck, a déclaré que l’administration de ce traitement a montré une amélioration de la force physique globale et le sentiment de bien-être, ce qui se traduit par une meilleure qualité de vie.
« L’utilisation de l’hormone de croissance humaine recombinée doit cependant être mesurée et contrôlée par des spécialistes en endocrinologie, qui doivent effectuer une évaluation complète pour déterminer si les caractéristiques cliniques de la personne correspondent aux données cliniques pour la déficience en hormone de croissance et considérer si l’adulte a une alimentation et des habitudes d’activité physique saines, ainsi qu’un style de vie approprié », a conclu le Dr. Tapia.
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