Les chercheurs ont découvert certains facteurs importants qui influent sur le risque de développer une démence. Il s’agit notamment de l’âge et la génétique, mais également les antécédents médicaux, mode de vie et facteurs environnementaux. Notre risque de développer une démence dépend d’une combinaison de ces facteurs de risque. Certains d’entre eux, comme notre âge ou les gènes, ne peuvent être contrôlés, contrairement à notre mode de vie.
L’âge est le risque connu le plus important de la démence. Il est possible de développer une démence précoce avant 65 ans, mais les chances augmentent à mesure que nous vieillissons. Après l’âge de 65 ans, le risque de développer Alzheimer double tous les 5 ans environ. On estime que la démence touche 1 personne sur 14 âgées de plus de 65 ans et 1 sur 6 de plus de 80 ans.
Les femmes sont plus susceptibles de développer la maladie d’Alzheimer que les hommes, même si l’on exclut le fait que les femmes sont susceptibles de vivre plus longtemps. Une hypothèse serait la carence en oestrogène chez les femmes après la ménopause.
Les scientifiques savent depuis longtemps que les gènes que nous héritons de nos parents peuvent en partie déterminer si nous allons développer des maladies spécifiques. Le rôle de la génétique dans le développement de la démence n’est pas encore entièrement compris, mais les chercheurs ont fait des progrès importants au cours des dernières années. Ainsi, un certain nombre de gènes ont été identifiés, non pas pour causer directement la maladie, mais comme pouvant influer sur le risque de la développer.
Il est également possible d’hériter de gènes qui peuvent directement provoquer la démence, même si ceux-ci sont beaucoup plus rares que les gènes à risque.
Les conditions qui affectent le coeur, les artères ou la circulation sanguine affectent toutes considérablement les chances de développer une démence, la démence vasculaire en particulier. Ces conditions comprennent le diabète, l’hypertension artérielle et les niveaux élevés de cholestérol, l’obésité, les problèmes cardiaques et les AVC. On pense d’ailleurs que les AVC doublent le risque de démence chez les seniors.
D’autres conditions peuvent augmenter les chances de survenue : la sclérose en plaques, une maladie rénale chronique, le VIH, Parkinson ou encore le syndrome de Down.
L’alimentation peut affecter le risque de développer une démence. Une alimentation saine et équilibrée permet à une personne de maintenir un poids corporel normal et réduit ainsi le risque de développer une hypertension ou des maladies cardiaques.
L’exercice permet de maintenir un bon niveau de forme physique et aide à se protéger contre de nombreuses maladies, y compris la démence.
Fumer et boire ont des effets particulièrement néfastes sur notre organisme et contribuent à augmenter de manière significative le risque de démence.
L’aluminium est reconnu comme toxique pour le cerveau bien qu’on le trouve en petites quantités dans notre quotidien (eau, nourriture). Il n’existe aucune preuve de lien entre Alzheimer et l’aluminium mais des soupçons existent.
Une activité sociale active est réputée pour réduire le risque de démence, tout comme l’activité mentale (lecture, jeux, puzzles…).
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