Selon une nouvelle étude, environ 1 cas de démence sur 3 serait évitable en adoptant des facteurs de style de vie appropriés, comme pratiquer davantage d’activité physique et ou menant une vie sociale active.
Le type de démence le plus courant, la maladie d’Alzheimer, affecte environ 1 million de personnes âgées de plus de 65 ans en France. Cependant, elle n’est qu’une des nombreuses formes de la démence et les autorités de santé estiment qu’entre 20 et 40% des personnes diagnostiquées avec le trouble l’ont sous une autre forme.
Certains des facteurs de risque de démence comprennent l’âge, les habitudes de consommation, le diabète, l’hypertension, la dépression et le tabagisme.
Une nouvelle recherche sur la prévention et la prise en charge de la démence a examiné comment ces facteurs et d’autres pourraient être gérés à différents stades de la vie d’une personne pour aider à prévenir l’apparition de la démence.
Les résultats ont été présentés lors de la conférence internationale de l’Association Alzheimer 2017. Ils ont également été publiés dans la revue The Lancet.
24 experts issus d’institutions du monde entier se sont réunis dans le cadre de cette recherche pour examiner les études sur la démence et mettre en place un ensemble de recommandations visant le traitement et la prévention.
Les chercheurs ont identifié 6 facteurs de style de viedont la gestion appropriée pourrait aider à prévenir la démence. Parallèlement à ceux-ci, ils ont également indiqué 3 interventions non médicales ayant le même effet. Environ 35% des cas de démence dépendent de ces 9 facteurs.
Les experts affirment que les facteurs de risque devraient être abordés à chaque phase de la vie, de l’enfance à la vieillesse. Les jeunes bénéficieraient de l’apprentissage dans ce sens, alors que ceux qui sont d’âge moyen devraient s’efforcer à gérer la perte de l’audition, l’hypertension et l’obésité. En parallèle, ces étapes pourraient réduire le taux d’apparition de la démence de 20%.
Au cours du vieillissement, il est important d’éviter de fumer et de tomber en dépression, de gérer le diabète, de faire davantage d’exercice physique et d’avoir une vie sociale plus active. Cela permettrait de diminuer encore une fois l’apparition de la démence d’environ 15%.
Un autre aspect clé considéré dans cette étude était l’efficacité de la socialisation dans le traitement des patients diagnostiqués avec une forme de démence. Souvent, le comportement agressif et agité de la part des patients devient une préoccupation en ce qui concerne leur sécurité et leur bien-être. C’est alors que, en règle générale, les antipsychotiques entrent en scène.
Les avantages des médicaments antipsychotiques sont de plus en plus remis en question par les experts, qui notent que les effets secondaires peuvent être brutaux et nuisibles.
Les éléments examinés par les chercheurs ont mis en évidence une utilisation plus efficace de la participation sociale, par opposition aux tranquillisants. Ainsi, l’augmentation des contacts sociaux et des activités communautaires favoriserait plus efficacement l’agressivité et l’agitation.
La thérapie de stimulation cognitive en groupe, axée sur les jeux, les discussions et les approches interactives, a également été jugée bénéfique.
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