Le nombre de cancers du sein ne cessant d'augmenter, malgré une baisse de la mortalité dans toutes les classes d'âge excepté chez les femmes de plus de 85 ans, les autorités sanitaires britanniques ont décidé d'autoriser un traitement médicamenteux pouvant éviter la mastectomie.
Le cancer du sein est le premier cancer chez la femme mais également la première cause de décès. 53.000 femmes ont déclaré un cancer du sein en 2011 en France, dont 75% d’entre elles étaient âgées de plus 50 ans. On estime le taux de survie à 5 ans à environ 85%, et près de 12.000 femmes en meurent chaque année, toujours en France.
L’âge moyen du diagnostic est de 61 ans et celui au décès de 71 ans. Les seniors sont par conséquent les plus touchées par le cancer du sein, visiblement en raison de la diminution des prescriptions de traitements hormonaux relatifs à la ménopause.
Les symptômes d’un cancer du sein sont nombreux, et il est recommandé de consulter rapidement son médecin si une anomalie est détectée. Si une boule ou une masse se fait sentir à la palpation d’un sein, le signe le plus courant de la présence d’une tumeur, elle n’est pas le seul symptôme observable :
> Présence de ganglions durs au niveau des aisselles ;
> Changement de forme ou de taille d’un sein avec la présence d’une rougeur ou d’un oedème, signes d’une inflammation ;
> Modifications de la peau du mamelon et du sein ;
> Douleurs osseuses ;
> Maux de tête ;
> Essoufflement ;
> Nausées et perte d’appétit ;
> Perte de poids voire une jaunisse ;
> Toux et accumulation de liquide au niveau des poumons ;
> Vision double ;
> Faiblesse musculaire.
Au diagnostic d’un cancer du sein, différents types de traitements peuvent être envisagés dépendant de plusieurs facteurs : le type de cancer du sein détecté, son stade au moment du diagnostic et son grade, les éventuelles contre-indications aux traitements qui sont proposés ou encore l’état général de la patiente. Parmi les traitements possibles, on peut citer la chirurgie conservatrice ou non (mastectomie), la chimiothérapie, la radiothérapie, l’hormonothérapie ou encore les thérapies ciblées.
Les autorités sanitaires britanniques ont décidé d’autoriser un traitement médicamenteux pour réduire le risque de mastectomie. Ce traitement médicamenteux n’est destiné qu’aux femmes ayant des antécédents familiaux de cancer du sein. On estime entre 5 et 10% le nombre de cancers du sein héréditaires.
On se rappelle tous la double mastectomie d’Angelina Jolie qui avait suscité beaucoup d’émoi et fait prendre conscience à beaucoup de femmes des risques d’une prédisposition génétique concernant le cancer du sein.
Ce traitement prophylactique consiste à prendre durant 5 ans du tamoxifène ou raloxifène sous forme de pilules. En effet, selon une récente étude, la prise quotidienne de tamoxifène durant 5 années consécutives réduit de 40% la survenue d’un cancer du sein.
Pour le moment, ce traitement préventif n’est utilisé que dans le cadre de tests cliniques car certains scientifiques demeurent encore sceptiques, non pas concernant l’efficacité des molécules sur la réduction de l’apparition du cancer du sein, mais davantage sur les effets secondaires qu’elles peuvent provoquer. D’ailleurs, en raison des troubles secondaires graves causés par le tamoxifène, bon nombre de femmes stoppent le traitement avant 5 ans.
Le cancer du sein fait partie des maladies prises en charge à 100% par la Sécurité sociale. En revanche, la prise en charge du traitement médicamenteux pour les pathologies associées ou l’appareillage (prothèse mammaire suite à la mastectomie) n’est pas intégrale.
Il est donc nécessaire de posséder une excellente couverture complémentaire, en particulier celle que peut offrir une bonne mutuelle senior pour les femmes de plus de 50 ans, les premières victimes du cancer du sein.
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