En France, la caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) a un rôle de gestionnaire des différents organismes de sécurité sociale. Établissement public national à caractère administratif, elle a pour mission de rendre les soins accessibles à tous les Français, dont les séniors et retraités.
Pour cela, elle définit la stratégie de l’assurance maladie dans le pays, tout en coordonnant l’action des organismes locaux de son réseau, dont les CPAM.
En d’autres termes, elle est à la tête de réseau. Et depuis sa création, elle a bien évolué en s’adaptant aux évolutions de la société, de la réglementation et a acquis de nouvelles responsabilités suite à l’entrée en vigueur de la loi d’août 2004. Ainsi, elle a également pour mission de réguler le système de soins en France et a fait de la gestion du risque l’une de ses priorités.
Pour fonctionner, la CNAM peut compter sur différentes directions et son financement est assuré par des taxes, impôts et cotisations sociales.
Et bien que la caisse d’assurance maladie rembourse de nombreux soins, son existence ne dispense pas les assurés - dont les séniors et retraités ayant des besoins médicaux plus importants - de souscrire à une mutuelle afin de bénéficier d’une meilleure prise en charge de leurs dépenses de santé.
Depuis la réforme de 2004, la CNAM a davantage de missions. Parmi elles, se trouvent la mise en place de campagnes de prévention de la maladie, des accidents du travail et des maladies professionnelles, et le pilotage de l’activité des organismes de son réseau.
Elle veille aussi à l’homogénéité des services rendus aux Français et à la maîtrise médicalisée des dépenses de santé.
Elle a donc en charge le remboursement des soins médicaux. Pas tous - c’est pourquoi elle doit être complétée par une mutuelle et qu’il est fortement conseillé aux retraités et séniors d’en avoir une - mais la couverture qu’elle offre reste tout de même avantageuse, en particulier lorsqu’on la compare avec les systèmes en vigueur dans d’autres pays.
En France, pour obtenir une prise en charge par l’assurance maladie, il faut avoir un numéro de sécurité sociale et lors de consultations ou de paiements à la pharmacie, présenter sa carte vitale.
Un geste simple en somme, qui permet d’obtenir des remboursements et d’avoir plus facilement accès à des soins médicaux.
Mais un geste devant être réglementé afin d’éviter les abus qui nuisent au fonctionnement de notre régime d’assurance maladie. D’où les missions attribuées à la CNAM.
En France, la présentation de la carte vitale lors du règlement de consultations chez des professionnels de santé ou de médicaments à la pharmacie permet d’obtenir un remboursement par l’assurance maladie.
Remboursement partiel, dont le taux varie selon les actes et médicaments. Cependant, si la CNAM prévoit la prise en charge de nombreuses dépenses médicales, certaines en sont exclues.
Elle ne rembourse pas non plus les dépassements d’honoraires. Il faut aussi préciser que, ces dernières années, divers actes et traitements ont été déremboursés en raison du déficit de l’assurance maladie.
C’est pour cela qu’aujourd’hui, il est indispensable d’avoir une mutuelle. Cela vaut notamment pour les séniors et les retraités, qui ont besoin d’une couverture optimale pour préserver leur santé.
En effet, sans mutuelle, les frais peuvent vite grimper et peser dans le budget des séniors. Compter uniquement sur la caisse d’assurance maladie n’est donc pas la solution la plus judicieuse.
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Simple d’utilisation, il permet à des séniors et retraités de chercher la meilleure offre en fonction de leur âge et de leur situation médicale.