La maladie d'Alzheimer, la maladie des seniors

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La maladie d'Alzheimer touche environ 850.000 Français et le risque d'apparition augmente avec l'âge. De plus, elle prédomine largement chez les femmes. Si aujourd'hui il est plus facile de diagnostiquer la maladie, sa thérapeutique reste décevante.

La maladie d’Alzheimer         

La maladie d’Alzheimer se caractérise par une perte de mémoire importante pouvant à terme conduire à une perte d’autonomie totale du patient. Sans entrer dans l’explication technique du processus, il s’agit principalement d’une dégénérescence incurable des neurones se traduisant par une perte progressive et irréversible de la mémoire, mais également, sur un plus long terme, de l’ensemble des fonctions mentales.

La destruction progressive des neurones conduisent dans un premier temps à des troubles légers, notamment la perte des souvenirs. Ensuite, elle affecte plus profondément la mémoire avec la perte des souvenirs biographiques et se traduit également par des troubles plus importants comme les sautes d’humeur, les troubles émotionnels, l’irritabilité, les confusions... Puis la dégénérescence va progressivmeent altérer le processus du langage, des fonctions exécutives et des fonctions autonomes, pour finalement conduire à la mort.

De nombreuses études s’accordent à dire que le principal facteur de risque est l’âge. Ainsi, plus nous avançons dans l’âge, plus nous risquons de développer la maladie. En outre, même si l’influence du sexe reste assez controversée, on remarque une prévalence importante du développement de la maladie d’Alzheimer chez les femmes, de l’ordre de 1 homme pour 3 femmes, et plus particulièrement dans la tranche 75-80 ans.

Même si la maladie peut se déclencher plus généralement vers 60-65 ans, il existe des cas où elle a pu être diagnostiquée avant la quarantaine. Avec l’allongement de la durée de la vie, le nombre de cas ne cesse d’augmenter. A partir du moment où la maladie d’Alzheimer a été diagnostiquée, et selon l’âge du patient, l’espérance de vie est estimée entre 3 et 10 ans. Cependant, l’évolution de la maladie variant d’une personne à l’autre, il est difficile d’établir un pronostic précis pour chaque cas.

Se prémunir contre la maladie d’Alzheimer

Aucune étude ne peut affirmer catégoriquement quels sont, en dehors de l’âge, les facteurs à risques bien qu’un certain nombre d’entre eux aient pu être évoqués comme l’exposition au mercure, à l’aluminium, les antécédents de dépression, la conséquence d’un traumatisme crânien, le tabagisme, un taux de cholestérol trop élevé ou encore l’hypertension artérielle. Un niveau socio-culturel bas peut aussi favoriser le déclenchement de la maladie d’Alzheimer.

Il n’existe à ce jour aucun traitement pouvant soigner la maladie. Les médecins sont totalement impuissants face à elle. En revanche, il est tout à fait possible de prévenir la maladie par un certain nombre de procédés visant à améliorer l’hygiène de vie avant et après 65 ans :

> Arrêter de fumer ;

> Pratiquer une activité physique aussi souvent que possible (agit sur le risque d’accidents cardiovasculaires et l’hypertension artérielle) ;

> Opter pour une alimentation riche en vitamine C et E et pauvre en sel ;

> Opter pour une alimentation pauvre en cholestérol tout en favorisant les apports en graisse végétale (oméga-3), et donc diminuer les apports en graisse animale ;

> Des études sur les effets du thé vert montrent son efficacité sur la stimulation des fonctions cérébrales, réduisant ainsi les risques de démence et d’apparition de la maladie d’Alzheimer ;

> Enfin, nous le savons tous, il est nécessaire de pratiquer chaque jour une activité cognitive comme lire le journal, un livre, jouer aux échecs ou au dames, etc. Il est prouvé également que ceux qui ont un niveau d’études supérieures et ayant entretenu leurs acquis tout au long de leur vie ont moins de risques de développer la maladie.

Dernier point, souscrivez une mutuelle senior adaptée à vos besoins spécifiques. Ce type de contrat de mutuelle d’assurance propose souvent des garanties concernant la perte d’autonomie, mais aussi des actions de prévention, comme l’aide à l’arrêt du tabac ou la prise en charge des certains actes de médecine douce permettant d’améliorer son hygiène de vie.